12 | 13 | 14 + 18 | 19 | 20 octobre 2024 – Namur Expo

Comment faire le bon choix pour vos portes et fenêtres ? Matériaux et tendances

Il n’y a pas si longtemps, les seuls critères qui présidaient aux choix d’un châssis étaient d’ordre esthétique et financier. Désormais, bien d’autres éléments entrent en ligne de compte comme les propriétés isolantes, l’étanchéité à l’air et à l’eau, la durabilité, l’entretien, et – air du temps oblige – le caractère « durable » (au sens environnemental du terme) des châssis.

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En ce qui concerne les matériaux, les châssis en PVC sont toujours, et de loin, les leaders du marché. Si on ne dispose malheureusement pas de chiffres officiels, de nombreux fabricants belges évoquent la répartition suivante : 60% de parts de marché pour le PVC, 30% pour l’alu et 10% pour le bois (à moduler selon les régions et le type de bâtiment). Alors que jusque au début des années 1980, les châssis en bois régnaient sans partage sur le marché, ils sont désormais supplantés par les autres matériaux. Les raisons sont diverses et relèvent tout à la fois de considérations financières (le PVC est moins cher), pratiques (l’entretien des châssis en bois serait plus fastidieux) et culturelles (émergence de nouvelles tendances architecturales qui privilégient les châssis métalliques pour les nouvelles constructions).

Autant de considérations à sérieusement nuancer…

  • De manière générale, un châssis en bois coûte effectivement de 25 à 30% plus cher qu’un châssis en PVC blanc (les moins chers du marché) et environ 15 à 20 % plus cher qu’un châssis PVC en couleur. En revanche, un châssis en bois ne coûte pas beaucoup plus cher qu’un châssis en PVC de Classe A (le 1er choix).
  • En ce qui concerne l’entretien, les châssis en PVC n’en nécessitent quasi-aucun et il en va de même pour les profilés en alu. Par contre, les lasures des châssis en bois sont à renouveler tous les 2 à 5 ans pour les façades sud et tous les 5 à 10 ans pour les façades nord. Pour ceux que cet entretien rebute, les fabricants proposent aujourd’hui des châssis mixtes bois/alu (en l’occurrence un châssis en bois avec un capot en aluminium à l’extérieur) qui permettent de réduire les fréquences d’entretien des menuiseries extérieures (et un entretien environ tous les 10 ans pour les châssis intérieurs). Malheureusement, ce type de châssis est le plus cher sur le marché
  • L’architecture contemporaine recoure de plus en plus souvent au métal en raison de la finesse des profilés disponibles. En outre, les profilés en alu ne rouillent quasi-pas ni ne se déforment et sont disponibles dans un vaste choix de coloris (les nombreuses couleurs de la gamme RAL contre moins d’une dizaine de teintes pour le PVC). Malheureusement, les châssis en alu sont plus onéreux que le bois et le PVC.

Et les portes ?

Quand on parle de menuiseries, on pense immanquablement aux châssis, économies d’énergie obligent. Or, c’est faire peu de cas des portes. Combien de portes recense-t-on ainsi dans une habitation ? Une bonne dizaine, sans doute, selon le nombre de pièces et d’étages.
Dans ce total, les portes extérieures sont les moins nombreuses, mais pas les moins importantes. Elles doivent assurer une bonne isolation tant thermique qu’acoustique et résister aux diverses agressions venues du dehors (vandalisme, agents atmosphériques, …) tout en étant étanche à l’air et à l’eau. Il convient également de ne pas oublier que, tel un nez au milieu de la figure, la porte extérieure est l’appendice le plus visible de la façade. Autant la choisir en conséquence.

A la différence des portes extérieures, les portes intérieures ne sont pas soumises aux intempéries ni aux tentatives d’effraction et ne doivent donc pas être traitées de la même manière ce qui a une incidence sur les prix… quoiqu’une porte en bois massif ou une belle porte design peut coûter plus du double d’une porte extérieure ordinaire.
Dans le cas d’une construction neuve, il est important de bien réfléchir dès la conception des plans à l’emplacement des portes ainsi qu’au sens dans lequel elles s’ouvriront. On peut ainsi gagner de l’espace et placer les interrupteurs en conséquence.

Au rayon « matériaux », le must c’est bien sûr une porte en bois massif. Esthétiquement, il n’y a pas de comparaison avec les autres types de portes disponibles sur le marché et, en ce qui concerne l’insonorisation des pièces, les portes en bois massif présentent un bien meilleur rendement que celle à âme creuse. Elles doivent toutefois être installées avec soin, être bien étanches et entourées d’un joint d’étanchéité. Comme tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir une porte en chêne massif, on peut alors opter pour une porte semi-massive. Dans ce cas, on utilise pour le cadre une autre qualité de bois que pour le côté extérieur. Le contreplaqué peut aussi être une option. Les portes de ce type peuvent être recouvertes d’un placage (d’acajou, de merisier, de frêne, de chêne ou de noyer). La plupart des commerçants proposent des portes pré-peintes sur lesquelles il n’y a plus qu’à appliquer le vernis de son choix.

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